Narragansett, Rhode Island, quelques jours au bord de l’Atlantique

De tout le séjour, je n’ai pas réussi à prononcer le nom du village où nous avions établi nos pénates, et j’ai encore du le rechercher pour être sûre de ne pas écrire de bêtises. Après avoir renoncé avec regret à Jamestown, qui semblait magnifique, nous sommes restés sur la commune de Nassagansett, un peu plus vers l’ouest du plus petit état des USA, le Rhode Island !

Le state park de Fishermen’s Memorial était parfait, 25 dollars la nuit (ce qui n’est vraiment pas cher pour la région, à cette période de l’année), malgré les douches à 75 centimes les 3 minutes (ça ne me scandalise pas car je trouve que c’est largement suffisant pour prendre une douche, mais je sais que ça en a fait grogner certains !). La ville en elle-même est sans charme. Il faut plutôt prendre le ferry pour l’île de Block juste en face, ce que nous n’avons pas eu le temps de faire. Malgré cela, ça m’a beaucoup plu d’être immergée dans une région pas du tout touristique pour les étrangers. Il n’y avait que des familles américaines venues passer quelques jours au bord de l’Océan. Et cette odeur d’algues, de marées et d’océan, qu’elle m’avait manquée ! Et cette odeur de homard grillé et de friture, qu’elle m’avait (encore plus) manquée !

On se retrouve à un petit kiosque local pour manger des lobsters rolls et savourer une lemonade. Les vraies vacances.

Truc à savoir : apparemment, il est impossible de se garer à Narragansett pour aller profiter de l’Océan sans payer un parking à un prix hallucinant (plus de 20 dollars la journée). Même la « state beach » connaît le même sort ! Heureusement, il reste assez facile de trouver une petite place dans des rues adjacentes (qui permettent de se garer gratuitement jusqu’à 2h).

Martinisa à la plage

Je trouve que les plages proposent toujours un échantillon intéressant de la population locale. Mamies obèses et toutes fripées, gamins courant après les mouettes, beaux étudiants baraqués jouant au foot américain, maîtres-nageurs blancs becs à la Alerte à Malibu qui font les poseurs… Une rousse d’une beauté époustouflante, avec une peau diaphane. Un couple de quarantenaires tatoués (comme la très nette majorité des américains)… Et puis nous, un peu petits, par rapport à la moyenne alentour. Un peu gringalets, aussi. J’ai horreur de la plage, sauf quand il s’agit d’observer les gens.